CLINICAL ENDOSCOPY a publié récemment une étude faite par une équipe de chercheurs du département de médecine interne de « l’École de Médecine est de la recherche de l’université nationale de Pusan pour la convergence des sciences et technologies biomédicales en Corée ».

Lors de cette publication, une étude de cas a rapporté un cas rare d’endométriose, qui a été suspecté initialement comme étant une tumeur sous-épithéliale de l’estomac.

C’est quoi l’endométriose ?

endométriose gastriqueL’endométriose est une maladie très fréquente, et invalidante par la symptomatologie qu’elle entraîne.

Sur le plan physiopathologique, elle se présente par la découverte des tissus endométriale, fait de glandes de l’endomètre avec un stroma, dans un endroit ectopique.

La symptomatologie, considérée comme atroce par une grande partie des femmes qui en souffert, rend la connaissance de cette maladie une nécessité.

Dans quel endroit on peut trouver l’endométriose ?

La localisation préférentielle de l’endométriose est la cavité péritonéale. Cependant, l’endométriose peut être présente dans tous les organes, et tous les endroits du corps de la femme. Même les endroits les plus distants, comme le cerveau.

D’autres emplacements fréquents pour l’endométriose, à l’extérieur de la cavité pelvienne, comprennent une variété de tissus et d’organes. Parmi ces localisations on peut citer la localisation intestinale, les poumons et la plèvre, les reins, la peau et les cicatrices chirurgicales.

L’atteinte de l’appareil digestive représente 5 % de l’ensemble des localisations de l’endométriose. Le côlon sigmoïde étant l’endroit le plus souvent touché, suivi par le rectum.

Et l’endométriose gastrique

Dans leur rapport intitulé : «Un cas extrêmement rare de tumeur sous-épithéliale gastrique -endométriose gastrique», l’équipe de chercheurs coréens, a présenté le cas rare d’endométriose gastrique chez une femme de 44 ans, référée dans leur établissement pour une masse gastrique asymptomatique.

Les antécédents médicaux de la patiente étaient sans particularité, sans notion de pathologie similaire dans la famille.

Le diagnostic de la masse a été fait lors d’un examen de routine, non motivée par une symptomatologie particulière.

L’examen initial trouvait une température corporéale normale, une fréquence cardiaque une pression artérielle, ainsi qu’une fréquence respiratoire correctes.

La gastro-duodénoscopie a permis d’objectiver une massue tumorale sous épithéliale, au niveau de l’antre de l’estomac.

Une échographie endoscopique (EUS) a été réalisée, pour évaluer la paroi gastrique et évaluer les caractéristiques de la masse, qui a révélé une masse hypo-échogène homogène avec la présence de quelques foyers hyperéchogènes de limite irrégulière. Les couches muqueuses et sous-muqueuses étaient intactes.

C’est ainsi qu’une tumeur stromale gastro-intestinale a été suspectée.

Le bilan a été complété par une tomodensitométrie (TDM) abdominale, qui a montré une masse sous muqueuse endophytique, homogène, hypo dense, d’environ 2 cm de diamètre, situé au niveau la paroi postérieure de l’antre de l’estomac.

La prise en charge thérapeutique a consisté en une gastrectomie distale assistée par une laparoscopie.

L’étude anatomopathologique de la massue morale a permis d’objectiver, qu’il s’agit bien d’une masse d’endométriose, contenant des glandes endométriales et des macrophages chargés d’hémosidérine dans la couche musculaire, compatible avec l’endométriose.

L’équipe de chercheurs a ainsi conclu que l’endométriose gastrique peut se présenter comme une tumeur sous-épithéliale.

Conclusion

Ce cas spécifique, ou la lésion de l’endométriose a été initialement suspecté comme une tumeur sous-épithéliale, n’est que la preuve que cette pathologie peut prendre plusieurs formes, et peut avoir une multitude de localisations.